Jusqu’au 3 novembre était représentée, à la Scala une pièce sur Barbara : Un jardin de silence, écrite par L. (Raphaëlle Lannadère) et mise en scène par Thomas Jolly.
Le 11 juin 2011, au ministère de la culture et de la communication, est remis le prix Barbara à L. De cette cérémonie découlent des souvenirs d’interviews de Barbara. Plus qu’un spectacle sur Barbara, c’est une réflexion sur ce que signifie la notion d’artiste, ainsi que l’explique Thomas Jolly.
Teaser de la pièce : https://www.youtube.com/watch?v=LRWQJpXtKPk
La pièce commence sur un rideau fermé, où sont projetés le lieu et la date de la remise du prix. Puis le ministre (Thomas Jolly) arrive pour présenter la cérémonie. Il y a d’ailleurs un anachronisme puisqu’il fait référence à Pookied’Aya Nakamura, chanson sortie en 2018. Il y a donc une tribune et des fleurs. Ensuite, le rideau s’ouvre et nous voyons un piano noir, de nombreux bouquets de lys, un fauteuil, une méridienne, une table à cocktail et un renard empaillé. Nous sommes dans un salon un peu vieillot. Il y a aussi des ailes noires : référence à L’aigle noir ?
L’utilisation des micros est très importante pour le chant, pour des effets d’écho, pour les interviews… Les micros permettent aussi d’entendre les pensées de L. avant qu’on ne la voie.
La musique est également essentielle puisque les trois acteurs chantent des chansons de Barbara mais aussi d’autres auteurs. Il y des enregistrements : applaudissements, voix de Barbara…
La lumière est évidemment importante : nous sommes dans un spectacle de Thomas Jolly. La lumière sert à imiter des flashs de photographie (flashs que l’on entend également). Elle sert à créer un espace plus intime ou, au contraire, à l’agrandir, à en faire une scène de concert.
Tous les acteurs (L., Thomas Jolly, Babx (pianiste)) jouent Barbara.
J’ai beaucoup aimé ce spectacle : Thomas Jolly – que je voyais jouer pour la première fois est vraiment un acteur excellent, qui mérite sa nomination en tant que directeur au Quai d’Angers.
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