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Un ennemi du peuple, Henrik Ibsen

  • Adonide
  • 7 mars 2019
  • 2 min de lecture

Depuis le 8 septembre 2012 est jouée en alternance, à la Schaubühne, la pièce de Henrik Ibsen Un ennemi du peuple, mise en scène de Thomas Ostermeier.


Cette pièce raconte l'histoire du docteur Stockmann, qui découvre que les eaux de la station thermale dont il s'occupe, sont contaminées. Il se fait donc un devoir de prévenir le public. Mais pour remédier au mal, des travaux très chers et longs seraient nécessaires. Aussi la municipalité, dont le maire n’est autre que le propre frère du docteur, tente de faire taire Stockmann. Ce dernier, qui s’attendait naïvement à ce qu'on lui témoigne gratitude et reconnaissance, voit plutôt les gens se liguer contre lui. Ses amis deviennent alors ses ennemis et il devient l'ennemi du peuple.


La pièce se déroule à trois endroits différents. Tout d'abord, chez le docteur. On se trouve dans un salon/salle à manger, où il y a une table, un canapé, des chaises, une casserole, des assiettes... Sur les murs sont dessinés à la craie des détails. Ainsi, on sait qu'à cour se situe la chambre du bébé et, à jardin au fond, se trouve la cuisine. La pièce continue ensuite dans le bureau de journalistes, amis du docteur et de sa femme. Comme mobilier, deux tables, des chaises, des ordinateurs... Enfin, la pièce se termine dans une salle louée par le docteur, afin d'expliquer au village sa découverte. Le décor est très simple : une tribune blanche et un verre d'eau. Il est intéressant de noter qu'entre la scène du bureau des journalistes et celle-ci, les acteurs peignent tous les murs gris, en blanc.


Appartement des Stockmann

La lumière n'est pas marquante, contrairement à la musique. En effet, les acteurs jouent de la guitare électrique et chantent sur scène. L'un d'eux (Moritz Gottwald), fait du beatbox (consiste à faire de la musique en imitant des instruments uniquement avec sa bouche. Le beatboxeur utilise la totalité de l'appareil phonatoire et buccal, contrairement au vocaliste et au multivocaliste qui n'utilise lui que sa voix).


Ce que j'ai beaucoup aimé dans cette mise en scène, c'est qu'elle rend la pièce vivante. Tout est imprévisible ! En effet, les acteurs brisent le quatrième mur pour débattre avec les spectateurs, lors de la controverse initiée par le docteur Stockmann, afin de savoir qui a raison. Les débats sont très animés car les spectateurs prennent l'affaire très à coeur.


Enfin, je pense qu'il faut rendre hommage aux décorateurs et aux costumiers, qui chaque soir doivent repeindre les murs et laver les vêtements pleins de peinture, puisque la pièce en bataille de bombes à eau remplies de peinture.


Lancement de peinture après le débat


 
 
 

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