Le sourire au pied de l’échelle, Ivan Morane
- Adonide
- 6 mars 2019
- 1 min de lecture
Du 16 janvier au 17 février 2019 est jouée, au théâtre de l’oeuvre, Le Sourire au pied de l’échelle, adaptation de Ivan Morane de l’oeuvre d’Henry Miller. La mise en scène est de Bénédicte Nécaille.
Cette pièce raconte l’histoire d’un clown à la recherche de lui-même, pris dans ses contradictions. Auguste, célèbre clown, tente de changer de métier parce qu’il en a assez de sa célébrité et qu’il n’arrive pas à être lui-même. Cependant, il ne peut pas non plus se détacher du cirque. On suit donc cet être émouvant qui essaie de vivre sa vie.
Il n’y a que peu de décor : trois bancs circulaires qui sont des coffres de rangement et une échelle, dont on peut détacher les barreaux. À l’intérieur des bancs se trouvent des miroirs et du maquillage.
Étant donné qu’Auguste est un clown, il n’est pas étonnant d’avoir les musiques correspondantes. De plus, il joue certaines instruments tels l’accordéon ou la flûte.
La lumière est importante, elle suit l’acteur. Ainsi, on a plusieurs fois des douches – effet d’éclairage placé au-dessus de l’acteur sur un plateau de théâtre, de danse, un concert ou un opéra – sur Denis Lavant. En outre, certains éléments sont projetés, tels une lune.
Enfin, Denis Lavant joue plusieurs personnages. Cela est symbolisé par un changement de voix ou un accessoire. Par exemple, pour jouer le gérant du deuxième cirque dans lequel il travaille, il met un chapeau et sa voix devient plus grave.
Finalement, c’est une pièce émouvante, qui nous permet de voir plus précisément le côté dramatique de la vie d’un clown et que l’on ne peut échapper à son destin…
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