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"Je n'ai pas envie de devenir une mouche, maman"

Adonide

Vous avez jusqu’au 1 février 2020 pour courir voir au théâtre des bouffes du nord la nouvelle création de Christian Hecq de la Comédie-Française et de sa femme Valérie Lesort, La Mouche, adaptation libre de la nouvelle de George Langelaan.


Cette pièce raconte l’histoire de Robert (Christian Hecq), un homme âgé d’une trentaine d’année et qui vit encore chez sa mère, Madame Odette Ventrou (Christine Murillo). Robert est passionné par les sciences et les atomes et tente de mettre au point une machine à téléporter. Il utilise toutes sortes d’objets – comme des nains de jardin – avant d’utiliser des êtres vivants. Il essaie d’abord avec son chien Charlie –paix à son âme- puis un lapin – qui réussira à survivre quelque temps avant d’être dépecé pour nourrir les deux protagonistes. Une autre personne s’ajoute à ses expériences, une jeune femme, Marie-Pierre (Valérie Lesort) avec qui il était à l’école maternelle. Mais malheur, Odette branche sans le savoir l’aspirateur et le four en même temps que la téléportation et Marie-Pierre disparait, ses atomes ne peuvent se recomposer dans l’autre pôle de la machine. Une enquête démarre, menée par l’inspecteur Langelaan (Stephan Wojtowicz). Robert essaie de se téléporter pour la retrouver, mais ne se rend pas compte qu’une mouche se trouve également dans la cabine. Dès lors, Robert devient chaque jour un peu plus mouche.

Je vous recommande cette pièce, car les metteurs en scène ont utilisé tous leurs savoir-faire : marionnettes (Charlie quand il meurt, le lapin quand il est dépecé, …), utilisation du corps, jeu… C’est donc un vrai spectacle d’arts vivants.


En outre, j’ai retrouvé les quelques références à Psychose : « il ne ferait pas de mal à une mouche » (Odette dit cela à l’inspecteur Langelaan) et la musique de Psychose – quand Odette regarde la télévision et que Robert devient une véritable mouche, escaladant le mur avant de tuer l’inspecteur Langelaan, ne voulant pas qu’il découvre ce qu’il est devenu. C’est d’ailleurs assez étrange car le corps de l’inspecteur pourtant assez imposant tient dans trois petits sacs poubelle.


J’ai personnellement fortement apprécié cette pièce, bien que je pense qu’elle ne puisse pas plaire à tout le monde (mais quelle pièce peut ?). Mon seul regret est que le petit chien et le lapin ne soient pas venus pour les saluts.


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