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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde, Laetitia Gonzalbes

Adonide

Courrez voir jusqu’au 4 janvier 2020, au théâtre de la Contrescarpe, Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde, écrit et mis en scène par Laetitia Gonzalbes.

La pièce parle de la vie d’Erik Satie. Nous sommes dans un hôpital psychiatrique. Une jeune infirmière questionne un homme qui déclare s’appeler Erik Satie. Au fur et à mesure de la pièce, nous en apprenons de plus en plus sur ce célèbre compositeur, qui a perdu sa jeune sœur à 5 ans, sa mère à 6 ans et sa grand-mère à 12 ans. Telle est l’histoire que nous comprenons, jusqu’aux dix dernières minutes. (Attention spoiler !) En effet, à la fin, nous découvrons que la jeune infirmière de 23 ans n’est pas infirmière, mais que c'est elle la patiente, la perte de sa mère à l’âge de six ans l’ayant chamboulée. Et elle demande à son père de jouer le rôle d’Erik Satie – personnage avec lequel elle se retrouve, du fait de la perte de leur mère au même âge. Mais, ce qui la rend aussi folle, c’est de penser à tous ces artistes, ayant perdu leur mère très tôt (Nerval, Victor Hugo Erik Satie, …) et qui sont devenus des génies, alors qu’elle, elle n’a rien fait.


Le décor est très simple, mais sublime : il y a deux minuscules pianos, une bougie, du tulle, un tabouret de piano, 4 parapluies et des pétales de fleurs. Des pages blanches encadrent le fond de scène. Le tout est très blanc : nous sommes à l’hôpital, ne l’oublions pas !



On entend beaucoup de musiques du compositeur, elles sont soit enregistrées, soit jouées par les comédiens sur les petits pianos. La lumière change beaucoup, pour nous faire voir des orages, elle peut aussi devenir plus froide, ou plus chaleureuse, plus sombre ou plus claire…

Il y a également des vidéos projetées sur le fond de scène : ce sont des lettres écrites à Erik Satie, ou par lui, un chronomètre qui décompte le temps et des dessins animés de SUKI, qui représentent le compositeur.


Dans cette pièce, Elliot Jenicot utilise toutes ses expériences : le mime et le théâtre. On retrouve l’acteur de la Comédie-Française mais aussi celui des One Man Show, quand il n’était encore que « Elliot ». Il joue, il mime. Il se donne à fond et cela se voit !


C’est une pièce que je suis allée voir pour le comédien mais je suis ressortie, en ayant découvert une nouvelle actrice et un compositeur, dont je ne savais rien et que je connais désormais un peu mieux. L’autrice a vraiment bien travaillé pour nous faire découvrir ce compositeur, auteur de Trois morceaux en forme de poire.

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